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Sep 19

Colloque International sur la foudre et les réseaux ICLPS 2017

ICLPS2017Du 18 au 19 septembre s’est tenu à Ljubljana (Slovénie) sous l’égide du CIGRE une conférence de 2 jours sur l’impact de la foudre sur les réseaux. Après deux conférences invitées divers sujets ont été abordés depuis l’importance des réseaux de détection des orages, l’expérience sur les parafoudres HT en ligne, la mesure de terre foudre au pied des pylônes jusqu’aux modèles de transformateurs pour la simulation des surtensions dues à la foudre.

SEFTIM a collaboré à un papier intitulé « Characteristics and distribution of intense cloud-to-ground flashes in Western Europe » avec Stephane Pedeboy de Météorage (France), Marina Bernardi du CESI (Italie) et Wolfgang Schulz d’ALDIS-OVE Services (Autriche).

cigre Ce travail visait à analyser l’occurrence du nuage intense au sol (ICG) en Europe de l’Ouest, y compris une grande partie des zones maritimes, définies comme des éclairs présentant au moins un courant de crête de retour supérieur à 200 kA sur la base des données Par EUCLID entre 2007 et 2016. Comme prévu, le taux d’ICG est faible en moyenne, environ 0,18% de l’ensemble nuage-sol (CG), mais en raison d’une tendance saisonnière prononcée, il peut augmenter jusqu’à 1,5% en hiver. Environ 70% des ICG présents sur l’océan Atlantique et la mer Méditerranée sont de polarité négative alors que, dans la même proportion, ils sont positifs sur les régions continentales. La répartition géographique de l’ICG montre une nette amélioration des occurrences d’ICG en période hivernale le long des zones côtières présentant des reliefs élevés, dans le nord de l’Espagne et l’ouest de l’Italie ainsi que dans les Balkans. Dans ces régions, les ICG sont principalement situés dans les terres et, étonnamment, leur polarité est négative, contrairement à la tendance générale qui indique que la plupart des ICG sont positifs sur le continent. Les écarts observés dans les distributions géographiques, saisonnières et de polarité sont supposés être liés aux différents types d’orages se produisant à travers l’Europe et en particulier les nuages ​​océaniques et méditerranéens profonds convectifs hivernaux et méditerranéens. Enfin, certaines zones à forte densité le long des côtes italiennes ou balkaniques peuvent atteindre jusqu’à 0.45 ICG/km²/an les deux polarités combinées.

SEFTIM a également écrit en collaboration avec Mitch Guthrie (USA) un papier « Risk assessment of lightning-induced surges on PV Systems » traitant du risque dû aux surtensions induites sur les systèmes photovoltaïques (suite du papier sur les dommages dus aux chocs de foudre directs présenté à APL 2017 en Thailand).

Ljubljana2017Ce document applique la méthode du risque de la CEI 62305-2 aux systèmes PV et dérive une méthode simplifiée pour déterminer les dispositifs de protection contre les surtensions sont nécessaires ou pas particulièrement sur le côté DC de l’onduleur en tenant compte de la perte de production. La méthode est basée sur la longueur du câblage DC et la densité du sol du flash et conduit à une table basée sur 3 cas typiques. Les hypothèses ont été fournies par de vrais utilisateurs et installateurs, ainsi que par leurs associations. Si nécessaire, ces hypothèses ont été formatées de telle sorte que la méthode décrite dans la CEI 62305-2 s’applique. Lorsqu’un système de protection contre la foudre est mis en place sur un bâtiment supportant un système PV, la détermination des besoins en parafoudre est purement académique et non liée à l’analyse des risques. En tant que tel, ce cas n’est pas abordé dans l’étude. Trois cas principaux ont été sélectionnés comme représentatifs des systèmes PV. PV pour application domestique, PV sur un immeuble de bureaux et une ferme PV. Cette étude porte uniquement sur le risque de surtensions induites par les systèmes PV en raison des impacts indirects à proximité du système PV.